Julien Hiquet

Archéologie des Amériques (ArchAm, UMR 8096)

Americae publiait récemment le compte rendu d’un ouvrage collectif édité par Christopher S. Beekman ([dir.] 2019) sur les migrations mésoaméricaines (Castañeda Gómez del Campo 2020). Le même chercheur publie, cette fois avec Marie Charlotte Arnauld et Grégory Pereira, un nouveau recueil de textes visant à évaluer la place des déplacements humains dans les dynamiques urbaines mésoaméricaines. Bien qu’il regroupe des cas portant sur l’ensemble de la Mésoamérique, le volume comporte une nette dominante mayaniste (huit contributions sur douze). Les chapitres sont répartis en trois sections, encadrées par une introduction des éditeurs et une discussion par Dominique Michelet. La première section concerne les apports des analyses bioanthropologiques, devenues un outil fondamental de la mise en évidence des déplacements humains. La deuxième section se focalise sur les cités mayas et la troisième sur les migrations tardives, souvent évoquées dans les chroniques postclassiques. D’emblée, les éditeurs font état de leur parti pris : tout autant qu’une sédentarité aisément associée au fait urbain, ce sont les mouvements humains qui caractérisaient les agglomérations mésoaméricaines. L’enjeu du volume est d’alimenter cette hypothèse, par l’analyse du rôle joué par les déplacements humains dans les dynamiques urbaines mésoaméricaines (étant entendu que le phénomène « urbain » ne va pas de soi dans cette région). Au cœur de l’introduction se trouve l’établissement d’une distinction conceptuelle entre mobilité et migration. La première est considérée comme un déplacement habituel, routinier, souvent cyclique, alors que la deuxième tiendrait de l’exceptionnel, de la rupture. En principe, la distance du déplacement n’est pas significative et la mobilité peut se faire sur une distance plus longue qu’une migration. Tous les contributeurs n’adoptent pas systématiquement ces définitions, une opposition plus ou moins marquée et intentionnelle. Deux chapitres (5 et 6) s’en écartent expressément. Parfois, le choix des termes semble simplement découler d’un problème d’ordre littéraire : pour un terme générique, englobant tous les types de déplacement humain sans préjuger d’un degré de rupture avec la société de départ, le terme de « mobility » s’avère plus fluide et élégant que « movement », qui devrait logiquement être employé, comme s’y astreignent plusieurs contributeurs (Arnauld, Beekman et Pereira en introduction, Bullock, Clayton, Michelet…). Freiwald (chapitre 1) ouvre la séquence de quatre articles consacrés à la mise en évidence des déplacements humains par les indicateurs biogéochimiques avec l’analyse de 28 sépultures de Barton Ramie (Belize). Un intérêt du chapitre, qui le place cependant à la marge du cadre du recueil, est la discussion des mouvements humains y compris hors des grandes cités, l’échelle de l’établissement étant bien modeste[1]. L’analyse isotopique du strontium indique que plusieurs individus enterrés à Barton Ramie n’y sont pas nés (au moins 3 sur 28, une proportion dans la moyenne des cités mayas pour ce type d’analyse). Mais comme Freiwald le souligne, les limites méthodologiques sont nombreuses. On ne peut mettre en évidence certaines modalités de la migration : retour tardif au lieu de naissance, déplacements intermédiaires, migration entre régions à la signature isotopique identique… Le taux réel d’individus exogènes ne pouvait qu’être supérieur à celui qui est obtenu par l’analyse isotopique. Ces migrations concernaient aussi bien les hommes que les femmes, les individus de l’élite que les gens du commun. Par ailleurs, ce chapitre démontre l’existence de déplacements humains au sein d’une région culturellement homogène : les seuls vestiges matériels n’auraient permis de les détecter. Le chapitre suivant (Hoggart et al., chapitre 2) concerne également la vallée du Belize, à travers le site de Baking Pot, voisin de Barton Ramie. Un échantillon d’individus de taille équivalente à celui de Barton Ramie a été soumis à l’analyse isotopique. Pour la période classique, une part non négligeable d’individus (entre 14 et 21 %) étaient nés hors de la vallée du Belize, mais tout de même à une relative proximité (éventuellement, les Maya Mountains, plus au sud). L’originalité de ce chapitre tient à sa considération de la rupture ayant existé entre les périodes classique et postclassique. Les procédures archéologiques traditionnelles avaient pu établir, d’une part, l’existence d’un hiatus de l’occupation au postclassique ancien, et d’autre part, l’introduction d’une culture matérielle, de pratiques funéraires et architecturales différentes lors de la courte occupation postclassique récente. L’analyse isotopique a démontré que les deux individus adultes du Postclassique récent (un échantillon évidemment insuffisant) étaient nés dans une région cette fois plus lointaine, probablement celle des lacs du Petén central. Cucina et ses collègues proposent ensuite (chapitre 3) une analyse des indicateurs biologiques et biogéoarchéologiques à Xcambo, un site de salines de la côte nord du Yucatan. Un corpus riche de 600 individus permet des analyses significatives et poussées des dynamiques démographiques de cette petite cité, bien circonscrite. La population et ses déplacements au cours de la période classique sont étudiés, en diachronie, par l’analyse conjointe des marqueurs dentaires, du profil paléodémographique et des isotopes. Le Classique ancien et le Classique récent ont connu des tendances nettement distinctes. Alors que la population, réduite, était essentiellement locale au Classique ancien (un seul individu exogène, issu d’une région proche), la population était plus nombreuse au Classique récent, avec près de 20 % d’individus non locaux au sein de l’échantillon, hommes et femmes venus de régions parfois lointaines des Basses Terres mayas. Le dernier chapitre de cette section (Bullock, chapitre 4) concerne, lui, une grande cité : la Cholula postclassique, grand centre économique et religieux mésoaméricain. L’analyse porte sur la population inhumée d’un secteur populaire proche de la Grande Pyramide, alors abandonnée (un plan du secteur aurait été souhaitable, ce chapitre ne présentant que des tableaux, il est vrai, nombreux). Dans cette métropole, pôle attractif régional, il n’est pas étonnant de trouver plus de 40 % d’individus « non-locaux » au sein du corpus de l’analyse isotopique. Une analyse des marqueurs de santé indique que si ces migrants souffrirent de stress variés, c’était aussi le cas des populations locales habitant le secteur, auxquelles ils étaient d’ailleurs sans doute bien intégrés. En effet, les isotopes sont le seul marqueur identifiant les individus exogènes : ni les modifications corporelles, ni l’architecture résidentielle, ni les pratiques funéraires n’auraient permis de supposer que ces personnes n’étaient pas autochtones. Suggérons au lecteur de relire ces résultats à la lumière des concepts sollicités par Beekman au chapitre 12. L’apport majeur de ces quatre chapitres est d’établir que les déplacements, effectifs, étaient une modalité fréquente de la vie des mésoaméricains, qu’ils aient habité ou non de grandes cités. Sans les analyses isotopiques, beaucoup de ces mouvements n’auraient d’ailleurs jamais été identifiés. Néanmoins, une discussion statistique de la représentativité des échantillons, pondérée chronologiquement, aiderait à mesurer la signification réelle des chiffres qui sont offerts en termes de proportion d’individus exogènes présents à un moment donné. Le titre de la deuxième partie (« Classic Maya Lowland Mobilities ») amène le lecteur à s’interroger sur les définitions des termes : n’est-il réellement question que de mobilité (telle que définie par les directeurs) au détriment des migrations ? Ce n’est pas le cas, mais deux tendances expliquent probablement ce choix : d’une part, les deux premiers chapitres discutent les définitions, s’éloignant de la distinction migration-mobilité proposée en introduction. D’autre part, il faut probablement voir dans cette terminologie la confirmation de l’approche théorique consistant à remettre en cause une stricte sédentarité dans les cités mayas, façonnées, au quotidien et non seulement de manière exceptionnelle, par les déplacements humains. Dans un autre chapitre sur le Belize (chapitre 5), Graham et Howie soumettent les définitions proposées par les directeurs à un examen pointilleux, tout en rejoignant ceux-ci dans leur conception des mouvements humains comme élément structurant les sociétés mayas, à plusieurs échelles. Cela inclut la pratique d’une double résidence, par exemple saisonnière (entre les villages côtiers et l’intérieur des terres), mais aussi le changement de lieu d’attache (ce que les éditeurs nommeraient migration). L’étude de cas proposée porte sur des périodes tardives de l’occupation du Belize, zone côtière partie prenante des échanges économiques à l’échelle maya voire mésoaméricaine. Il semblerait qu’à la transition entre les périodes classique et postclassique, des habitants des îles et des zones côtières se soient installés dans des sites de l’intérieur des terres comme Lamanai (l’échelle de ces déplacements reste relativement locale). Dans ce chapitre synthétique, les analyses isotopiques ne viennent qu’en complément des approches archéologiques, sollicitant les données funéraires ou l’analyse pétrographique de la céramique. Dans leur chapitre sur les mouvements de population à Copán (chapitre 6), Gonlin et Landau prennent également leurs distances avec les définitions de mobilité et de migration des directeurs, adoptant pour cadre théorique les catégories de « migration » distinguées par Tilly (1978) pour les populations modernes. Ces catégories dépendent de la distance du déplacement et du degré de rupture avec la communauté de départ. Copán, en marge de la zone maya et concernée par de nombreux déplacements de population parfois non mayas, offre un éventail de situations. Plusieurs dirigeants, à commencer par le fondateur dynastique, étaient originaires de zones lointaines des Basses Terres mayas. Mais à tous les niveaux de la société, et dans l’ensemble de la cité et de son hinterland, les déplacements à différentes échelles et motivations étaient courants. Ainsi, l’appauvrissement d’une parcelle agricole conduisait ses exploitants à s’installer dans un secteur plus fertile : les unités résidentielles localisées dans les zones au sol le moins durable de la vallée étaient occupées moins longtemps que celles associées à des secteurs fertiles. Une autre option, mettant elle aussi en jeu la mobilité (ou migration locale), était la pratique, attestée à Copán, de la double résidence avec field huts. Dunning et ses collègues (chapitre 7) reviennent au cadre posé par les directeurs pour la définition de mobilité/migration dans leur contribution sur la région Puuc, au régime pluvial très contrasté couplé à l’absence de cours d’eau permanents en surface. Les mouvements de population sont envisagés à travers une typologie des établissements. Chaque type implique un déplacement humain – sur une distance relativement faible (probablement à l’échelle intrarégionale) – expliqué par des questions d’investissements dans la captation de l’eau de pluie ou d’accès aux terres les plus fertiles. Des centres majeurs tels que Xcoch ou Uxmal seraient parvenus à attirer des habitants grâce à l’aménagement de réservoirs. Les centres secondaires peuvent traduire la migration d’élites intermédiaires bloquées par la croissance urbaine des cités et le monopole des élites anciennes sur les terres agricoles les plus proches. Les « manoirs » élitaires ruraux impliquaient soit la mobilité saisonnière d’élites urbaines, soit une migration depuis des zones plus éloignées. Quant aux hameaux de structures périssables, sans chultun, ils impliquent soit une mobilité agricole avec double résidence, soit un habitat permanent demandant de transporter de l’eau depuis un établissement doté de réservoirs (une autre forme de mobilité). Arnauld et ses collègues (chapitre 8) cherchent également à identifier les mouvements humains en étudiant l’architecture résidentielle et les pratiques agricoles d’un corpus de cités classiques des Basses Terres. L’étude fine des séquences d’occupation résidentielle et de leur alternance de constructions et de hiatus permet de suggérer la fréquence des mobilités, qui n’étaient pas incompatibles avec un certain enracinement de l’occupation attesté par les sépultures. À l’échelle intrasite, il apparaît parfois que des groupes sociaux de rang inférieur étaient absorbés par les élites et devaient se livrer à une très courte migration pour s’installer dans ces unités élitaires, une dynamique particulièrement manifeste à Rio Bec. Les auteurs reconnaissent finement que dans ce contexte de mobilité habituelle, les stratégies des élites pouvaient consister à bloquer les déplacements, afin de retenir la main-d’œuvre à leur profit. Quant à l’abandon des cités au Classique terminal, il est envisagé comme un mélange complexe de différentes pratiques de déplacement humain, pouvant consister en une dispersion en zone rurale proche ou au contraire en une migration massive et plus lointaine tirant parti des réseaux existants, alimentés de longue date par les échanges économiques à longue distance. Tout en montrant que les déplacements humains, en grande partie alimentés par les pratiques agricoles, tenaient une place centrale dans les dynamiques urbaines mayas, cette section illustre bien la complexité et la richesse des mouvements de population, difficilement réductibles à des catégories formelles et imperméables. La troisième section regroupe quatre études de migrations mésoaméricaines tardives. Les migrations sont un lieu commun des récits mythico-historiques du postclassique mésoaméricain, et c’est logiquement que l’apport de ces chroniques pour la compréhension des migrations archéologiques est évalué par les contributeurs. Le premier de ces chapitres (chapitre 9) porte cependant sur une période plus ancienne, l’épiclassique. Clayton envisage, à travers l’exemple de Chicoloapan, la recomposition démographique et sociale advenue dans le bassin de Mexico suite au déclin de Teotihuacan (Chicoloapan connaissant alors une hausse substantielle de population, seulement explicable par l’installation de populations migrantes). Pour cela, elle fait appel à un riche corpus théorique explorant, d’une part, le manque de résilience de certains systèmes stables et bien établis et, d’autre part, les stratégies sciemment mises en place, une fois la désagrégation sociale dépassée, pour reconstruire des communautés incluant des groupes hétérogènes (coalescence). Cela peut inclure, entre autres, la création de mythes incluant des migrations mais ce sont surtout les modalités de l’architecture – publique et résidentielle – qui sont significatives. L’étude des migrations postclassiques débute avec l’article de Pereira et ses collègues (chapitre 10), envisageant un type urbain bien particulier, étroitement lié aux mouvements de populations : celui des cités éphémères. Les auteurs réunissent un faisceau d’indices archéologiques montrant que plusieurs cités du Malpaís de Zacapu (Michoacán), ces établissements installés sur d’anciennes coulées de lave, n’eurent une durée de vie que de quelques générations, comme s’ils avaient été fondés par des groupes sociaux de taille conséquente, peu familiers avec l’environnement local. La contribution comporte une riche discussion méthodologique des approches utilisées et des difficultés rencontrées, concernant en particulier la précision chronologique. C’est par le croisement d’études indépendantes de l’aménagement urbain, du rythme d’accumulation des matériaux (céramique et obsidienne) et de la paléodémographie que les auteurs caractérisent cette trajectoire urbaine particulière, qui pourrait correspondre au moins partiellement à des épisodes de la migration Uacusecha relatés par la Relación de Michoacán. Rice part des chroniques tardives faisant le récit plus ou moins mythique de déplacements à longue distance entre le centre du Petén (Région des lacs) et le Yucatan (Mayapan et Chichén Itzá), au Classique terminal et au Postclassique. Sa contribution (chapitre 11) cherche à déterminer si l’archéologie peut remettre en cause la véracité de ces récits. Il s’avère que les données archéologiques indiquent que des déplacements de factions ont bel et bien eu lieu entre ces deux régions éloignées des Basses Terres mayas ; ils pourraient tout à fait correspondre aux épisodes relatés dans les chroniques mayas postclassiques et coloniales (ce qui n’empêche pas, cependant, que la réalité objective ait parfois été enjolivée à des fins politiques et rituelles). Cette coïncidence entre données ethnohistoriques, historiques et archéologiques montre que des épisodes de migration à longue distance n’étaient pas chose rare, aussi bien à la période classique que par la suite. Ces déplacements pouvaient répondre aux querelles violentes pouvant naître entre factions et « peuples » voisins. Beekman (chapitre 12) croise lui aussi les données ethnohistoriques et archéologiques, dans une zone, le Mexique central, où les chroniques faisant état de migrations à la période postclassique sont nombreuses. L’aspect théorique se trouve au premier plan de cette contribution, ce qui en fait un complément indispensable aux résultats des analyses biogéochimiques et archéologiques. Elle permet de comprendre la conservation ou non par les migrants de pratiques quotidiennes différentes de celles de la société d’accueil. Si le concept d’enclave est spécifique et constitue un cas particulier, loin d’épuiser à lui seul le spectre des migrations, celui de « cohesive social group » devrait être envisagé dans toutes les études portant sur les mouvements de population. En effet, du maintien ou non des institutions sociales au sein du groupe migrant dépend l’adoption plus ou moins complète par les migrants des pratiques de la société d’accueil. Les exemples illustrant ces concepts incluent le quartier zapotèque de Teotihuacan, mais aussi une colonie teotihuacane, et surtout des enclaves de groupes fuyant l’hégémonie aztèque pour se réfugier au sein de l’empire Tarasque. Quoique des arrangements avec la réalité existent dans l’usage fréquent que les chroniques mésoaméricaines font des migrations, les chapitres de cette section montrent que bien des récits trouvent un écho archéologique. Comme le souligne Michelet dans sa synthèse (p. 281), ils sont susceptibles d’indiquer aux archéologues l’existence de mouvements humains peu visibles par ailleurs. Archéologie et biogéochimie permettent aujourd’hui de mettre en évidence de fréquents déplacements, confirmant souvent les migrations relatées par les chroniques mésoaméricaines. Affirmer que les mouvements humains « constituaient plutôt la norme que l’exception » est même devenu un lieu commun (l’expression est employée p. 60, 112, 114, 139 et 269). Il reste à reconstituer les conditions réelles de ces mouvements, mais les contributions de ce recueil suggèrent que les pratiques agricoles et commerciales créaient un contexte favorable à la mobilité humaine, alors que de fréquentes violences entre factions pouvaient pousser des groupes à entreprendre de longs déplacements. De fait, c’est peut-être l’aptitude généralisée au déplacement qui explique cette caractéristique si fréquente des cités mésoaméricaines, soulignée par Michelet (p. 283) : quelle que soit leur taille, beaucoup eurent une durée de vie relativement courte. Insister, comme le proposent les éditeurs de ce volume, sur le rôle des mouvements humains dans leur fonctionnement n’en est donc que plus légitime.

References

BEEKMAN Christopher S. (dir.)
2019    Migrations in Late Mesoamerica, University Press of Florida, Gainesville.

CASTAÑEDA GÓMEZ DEL CAMPO Alejandra
2020    « Christopher S. Beekman (ed.), Migrations in Late Mesoamerica », Americae [en ligne], Note de lecture, 5, mis en ligne le 30 septembre 2020. URL : https://americae.fr/notes-de-lecture/beekman-migrations-late-mesoamerica/, consulté le 22/04/2022.

TILLY Charles
1978    « Migration in Modern European History », in William H. MCNEIL et Ruth S. ADAMS (dir.), Human Migration. Patterns and Policies, Indiana University Press, Bloomington, 48-72.

Notes

[1] Ce qui n’empêche pas que Barton Ramie occupe une place de choix dans l’historiographie mayaniste par l’ampleur des recherches qui y ont été menées.

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